samedi 30 janvier 2016

RIP Alan...











Alan Rickman… Un monument s’est éteint ce mois-ci… 








Regardez-moi ces lèvres charnues qui appellent à la tentation...



Il a tant hanté mes nuits durant mes années d’étude. D’abord dans la peau de Severus Rogue, l’imminent maître des potions de Poudlard. 





Ce n'est pas le personnage principal... mais presque !


L’œuvre d’Harry Potter m’a vraiment transportée à l’époque et aujourd’hui encore quand je me replonge dans les romans ou les films (même si ceux-ci sont largement inférieurs à l’œuvre initiale, le décor, la musique et les acteurs suffisent à recréer cette ambiance si particulière. Le problème ne vient pas du talent des réalisateurs ou des scénaristes, c’est juste qu’on ne peut pas adapter des romans de plus en plus longs dans des films de 2H30 sans trahir le matériau d’origine, ils ont été obligés malheureusement de faire des raccourcis plus ou moins dramatiques selon les volets…), je me retrouve dans cette école de magie à rêver.

J’ai découvert Harry Potter à travers les deux premiers films au lycée. Deux camarades extrêmement fans m’avaient préparée en me disant : « Pose-toi simplement cette question : qui est Rogue ? » Et je l’ai su dès le premier regard, quand Alan Rickman dévisage le petit Harry, j’ai senti de toutes les fibres de mon corps que c’était Rogue. Quel moment exaltant et quel être rempli de charisme !

J’ai d’abord aimé le personnage. J’ai arpenté des forums à sa gloire, ai écrit une fanfiction de 300 pages environ pour lui rendre honneur. Je faisais partie de la secte Severusienne… 

Ah ! S'il avait pu refermer ces bras fermes sur moi...



Je fais partie des fans qui n’apprécient pas la fin que lui a réservée l’auteur d’Harry Potter et plus précisément l’explication qu’elle a fournie pour son retour vers le côté lumineux (Rogue a fait partie dans sa jeunesse du camp des méchants, les Mangemorts). Je la trouve trop simpliste et gnangnan, cela brise la complexité du personnage. Pour moi, Harry Potter s’arrête au tome 6. Et Rogue est toujours là, éternel et indéchiffrable. 

Je n’en veux cependant pas à JK Rowling, elle est maîtresse de son œuvre et je la remercie pour ces années de rêve et de magie. ;-)


Par la suite, j’ai commencé à m’intéresser à l’acteur : je l’ai découvert en tant que méchant dans Piège de Cristal. Il faut bien avouer qu’il avait la tête de l’emploi : Alan Rickman est magnifique dans ses expressions, il arrive à rendre tout le côté vicieux et malsain de Hans Gruber.

Je ne comprends pas pourquoi les otages n'ont pas fait tomber
 leur culotte par terre en le voyant,
c'est un vrai mystère...

Pour la petite anecdote, j’ai lu que pour la scène où il tombe dans le vide il n’avait pas eu besoin de jouer la surprise car il aurait été lâché avant le décompte et que du coup il était véritablement surpris…


Le pauvre... Si c'est vrai, c'est vicieux comme coup... 

Les rôles de méchant lui collaient bien, il l’avait aussi montré dans Robin des Bois, princes des voleurs, en incarnant le redoutable et cruel shérif de Nottingham...

Shérif, fais-moi joui... peur... Pardon...

Mais pour ceux qui le connaissent bien, il savait aussi jouer les hommes d’honneur.

Et là bien sûr, je pense au seul et unique colonel Brandon de « Sens and sensibility », le film adapté du roman de Jane Austen. 

J'aimerais être son chapeau... ou son slip.

Les romans de Jane Austen prennent place dans la société anglaise du 18ème siècle et sont de vrais petits bijoux d’ironie et de critique sociale. Alors certes, ils finissent par des happy end et pourraient du coup avoir les apparences d’un roman arlequin mais ils n’en est rien : d’abord pas de scène de cul (… dommage) et surtout ce n’est en aucun cas niais et surfait. Pour s’en convaincre je vous conseille l’excellent Pride and Prejudice et particulièrement la scène de la demande en mariage de l’héroïne par le pasteur Mr Collins. L’anti-romantisme à l’état pur.

Le colonel Brandon, troublé par Marianne... Graou !

 
Dans Sens and Senbility, Alan Rickman interprète un personnage doux, tout en nuance, magnifique dans son émotion et sa retenue. Il est bien maltraité tout au long de l’histoire mais la fin est une véritable libération. Je n’en dis pas plus.


Un sourire simple, mais efficace...



Gloire et louange à toi, Alan, repose en paix…





Ce n'est pas un photo montage, je lui ai vraiment fait un bisou... 
Vous ne me croyez pas, rhôôô !

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