jeudi 9 mars 2017

Alea merda est sed formosa spes.





Je n'ai pas encore les résultats pour les écrits de l'agrégation mais je ne me fais pas trop d'espoir... Ce fut intense et rude... Je n'ai physiquement pas tenu la distance : chaque mot que j'écrivais sonnait comme le dernier.





Heureusement que j'ai une autre source de réconfort. 

Mon manuscrit est parti chez l'éditeur, le contrat est signé.


Je sens que le temps que ce recueil sorte va s'avérer long et court à la fois, le stress et l'excitation se talonnant sans cesse. 

Je pense ne pas signer l'oeuvre de mon nom, je vais sans doute choisir un pseudonyme. J'aime beaucoup mes initiales -que je pensais utiliser à la base- mais j'ai envie de détacher cet ouvrage de moi : ni biographie, ni photo, ni mon vrai nom. Cela cadrera bien avec mes autres textes, plus tard, puisque cette Chronique rentrera en résonance avec l'une de mes histoires où elle sera connue des personnages principaux. (Merci à Kaminae-Chan de m'avoir conseillée là-dessus ! :D )

En outre, l'un des thèmes principaux que j'y développe, le deuil, ne m'appartient pas, ce serait arrogant. Je ne souhaite pas qu'on lise mes textes avec ma vie en filigrane derrière. 

Lire "les contemplations" de Hugo en même temps que j'écrivais mes nouvelles m'a fait beaucoup réfléchir. Le tombeau de Léopoldine semble être le centre de son recueil -mais la réalité est beaucoup plus complexe-, dans mon monde la tombe est un tabou dangereux.  


"Tout ce que j'éprouvais, l'avez-vous éprouvé ?" (Hugo)

Peut-être.





Voici le tableau "les rêves pervertis" que mon ami Sylvain Dumas a peint pour illustrer ma chronique :





Il y a un jeu entre le concret l'abstrait : la lune maléfique, vide, semblant appartenir à un autre univers, que surplombe celle qui brille avec naturel au milieu des nuages. Je visualise bien ce paysage lunaire dans mon épilogue. Je trouve cette pleine lune hypnotique. 

Vale !





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